Alors que j’ai commencé la musique très jeune – j’avais à peine 7 ans – et que j’ai donné mes premiers concerts à l’âge de 11 ans, c’est la pratique des percussions africaines et de la danse contemporaine, dans laquelle je me suis lancé à l’âge de 22 ans, qui a profondément transformé ma perception et mon ressenti du rythme, au point d’avoir l’impression de le découvrir et de le maîtriser pleinement pour la première fois.
De cette expérience, j’ai compris qu’un apprentissage du rythme se limitant au simple aspect théorique de la chose, ne permet pas d’accéder à une vraie maîtrise du rythme. En effet, ce n’est pas parce qu’on connaît parfaitement les différentes durées des notes ( les rondes, les blanches, les noires, les croches, etc. ) que l’on est capable d’exécuter et de rendre pleinement vivante une série de notes données.